C’est en 1875 que le feu de cette maison-phare, la dernière de Charente-Maritime, est finalement allumé pour répondre aux besoins de l’accès dans le Fier d’Ars.
Nous sommes en 1875 quand le phare à l’est des Portes-en-Ré, dans la forêt de Trousse-Chemise, allume son feu pour la première fois. Sa mise en service entre en résonance avec les améliorations de la navigation qui implique plus de navires en mer, et donc, plus de sécurité sur les côtes. Ce phare avait donc une importance capitale. D’autant plus que pour accéder au port d’Ars-en-Ré, il faut entrer dans l’étroit passage qui relie le pertuis breton au Fier d’Ars. Ce dernier est en perpétuelle mutation à cause du banc de sable, dit du Bûcheron, du côté de Trousse-Chemise. Les navires utilisaient autrefois deux balises en bois peu visibles qui délimitaient l’entrée. Et la nuit, c’était encore plus risqué d'y pénétrer ! Il fallut donc trouver une solution.
En 1866, le conseil municipal des Portes propose la création de deux feux plus visibles. Quatre ans plus tard, un terrain est affecté et une demande de crédit est effectuée pour construire à Trousse-Chemise le fameux signal. On bâtit alors la maison-phare en amont et un fanal à hisser plus en aval, à 200 mètres. Si le fanal du bas a disparu, ce n’est pas le cas de la maison. Elle se constituait d’un logement pour le gardien et sa famille en bas, et de la chambre au fanal en haut. Puis une cour fermée permettait aux occupants d’avoir un lopin de terre disposant aussi d’un cellier, d’une buanderie et d’un hangar. Le gardien avait pour mission d’allumer les feux et de les garder la nuit, ainsi que d’entretenir les lanternes et de veiller à ce que les quantités de pétrole, le combustible, soient toujours bonnes. Enfin, il avait aussi l’obligation de noter les heures des allumages et d’extinction. Son dernier gardien part à la retraite en 1985, date où le phare est automatisé, avant d’être délaissé en 2006. Et depuis juin 2022, le lieu, réhabilité par le Département, rouvre ses portes pour le public.
Aujourd’hui restaurée par l’Association pour la Protection du Petit Patrimoine des Portes-en-Ré, l’A4P, elle abrite des expositions semi-permanentes autour du climat, de l’océan et de la préservation des côtes.
Ouverture : du 1er juillet au 31 août, du mercredi au samedi de 10h à 13h et de 15h à 19h.
Entrée libre et gratuite.
En 1866, le conseil municipal des Portes propose la création de deux feux plus visibles. Quatre ans plus tard, un terrain est affecté et une demande de crédit est effectuée pour construire à Trousse-Chemise le fameux signal. On bâtit alors la maison-phare en amont et un fanal à hisser plus en aval, à 200 mètres. Si le fanal du bas a disparu, ce n’est pas le cas de la maison. Elle se constituait d’un logement pour le gardien et sa famille en bas, et de la chambre au fanal en haut. Puis une cour fermée permettait aux occupants d’avoir un lopin de terre disposant aussi d’un cellier, d’une buanderie et d’un hangar. Le gardien avait pour mission d’allumer les feux et de les garder la nuit, ainsi que d’entretenir les lanternes et de veiller à ce que les quantités de pétrole, le combustible, soient toujours bonnes. Enfin, il avait aussi l’obligation de noter les heures des allumages et d’extinction. Son dernier gardien part à la retraite en 1985, date où le phare est automatisé, avant d’être délaissé en 2006. Et depuis juin 2022, le lieu, réhabilité par le Département, rouvre ses portes pour le public.
Aujourd’hui restaurée par l’Association pour la Protection du Petit Patrimoine des Portes-en-Ré, l’A4P, elle abrite des expositions semi-permanentes autour du climat, de l’océan et de la préservation des côtes.
Ouverture : du 1er juillet au 31 août, du mercredi au samedi de 10h à 13h et de 15h à 19h.
Entrée libre et gratuite.
