Venez découvrir la chapelle de la Redoute, aussi connue sous le nom de chapelle Notre-Dame-des-marins
Le bâtiment d'origine est construit durant la Révolution afin d’approvisionner la redoute installée plus en bas sur la plage en explosifs. Bien que cette dernière soit abandonnée pour de bon en 1854, l'édifice reste debout.
Presque immédiatement, la poudrière devient un lieu de procession qui est même béni en 1859 sous le nom de Notre-Dame-de-la-Redoute, en hommage à son ancienne affiliation. Mais c’est en 1875 que sa fonction prend tout son sens. En effet, ce jour-là, un navire allemand transportant du vin, le Margareth, fait naufrage sur la plage du Petit-Bec. Les habitants du hameau de La Rivière, dépendant des Portes-en-Ré, viennent au secours des rescapés. En guise de remerciement, les marins font tailler une statue d’une vierge couronnée en pierre qu’ils offrent à leurs bienfaiteurs. Celle-ci est alors installée au sommet de l’édifice. Cinq ans plus tard, la chapelle revient à l’évêché de La Rochelle et prend le nom définitif de Notre-Dame-des-marins.
Hélas, lors de la Seconde Guerre mondiale, l’armée du Troisième Reich rase le bâtiment, non sans accepter de préserver la statue à la demande des habitants, qui l’installent dans leur église. Et après l’Occupation, en 1951, avec l’aide financière de Suzy Solidor, une célébrité habituée des lieux à l'époque, on installe la statue sur un socle mis à l’emplacement de sa regrettée chapelle. C’est en 1986 que la municipalité, avec l’aide d’une association fondée exprès, fait renaître le bâtiment à son emplacement d’origine.
Quant à la statue couronnée, elle retrouve sa place au sommet de son religieux perchoir. Elle est bénie trois ans plus tard et inaugure depuis un pèlerinage annuel à la même date.
Pour reconstruire la chapelle, les habitants n’ont pas laissé libre cours à leur imagination. Par chance, ils avaient de nombreuses cartes postales à leur disposition afin d’en reproduire une copie quasi conforme à l’originale.
Presque immédiatement, la poudrière devient un lieu de procession qui est même béni en 1859 sous le nom de Notre-Dame-de-la-Redoute, en hommage à son ancienne affiliation. Mais c’est en 1875 que sa fonction prend tout son sens. En effet, ce jour-là, un navire allemand transportant du vin, le Margareth, fait naufrage sur la plage du Petit-Bec. Les habitants du hameau de La Rivière, dépendant des Portes-en-Ré, viennent au secours des rescapés. En guise de remerciement, les marins font tailler une statue d’une vierge couronnée en pierre qu’ils offrent à leurs bienfaiteurs. Celle-ci est alors installée au sommet de l’édifice. Cinq ans plus tard, la chapelle revient à l’évêché de La Rochelle et prend le nom définitif de Notre-Dame-des-marins.
Hélas, lors de la Seconde Guerre mondiale, l’armée du Troisième Reich rase le bâtiment, non sans accepter de préserver la statue à la demande des habitants, qui l’installent dans leur église. Et après l’Occupation, en 1951, avec l’aide financière de Suzy Solidor, une célébrité habituée des lieux à l'époque, on installe la statue sur un socle mis à l’emplacement de sa regrettée chapelle. C’est en 1986 que la municipalité, avec l’aide d’une association fondée exprès, fait renaître le bâtiment à son emplacement d’origine.
Quant à la statue couronnée, elle retrouve sa place au sommet de son religieux perchoir. Elle est bénie trois ans plus tard et inaugure depuis un pèlerinage annuel à la même date.
Pour reconstruire la chapelle, les habitants n’ont pas laissé libre cours à leur imagination. Par chance, ils avaient de nombreuses cartes postales à leur disposition afin d’en reproduire une copie quasi conforme à l’originale.



