Venez admirer de l'extérieur l'ancienne citadelle de Saint-Martin-de-Ré
Difficile de passer à côté sans la remarquer. Et pourtant, les seules personnes qui puissent la visiter se trouvent déjà à l’intérieur. Car la citadelle est une prison qui ne se visite évidemment pas. Pour compenser, nous vous proposons un historique de ce qu’elle était autrefois.
Constituée d’un carré de 280 mètres de côté réalisé dès 1681 sur les plans de Vauban, la citadelle bénéficie d’une légère surélévation, avantageuse pour observer l’assaillant de loin et prévenir des attaques. Comme à son habitude, il lui donne cette forme caractéristique d’étoile, lui offrant le luxe de n’avoir aucun angle mort à défendre. La branche de l’étoile la plus au nord se démarque des autres car elle constitue le port de la citadelle, tout en gardant une forme triangulaire. Étant une structure militaire à la base, elle pouvait accueillir entre huit et dix compagnies pour un maximum de 1 200 soldats répartis sur quatre casernes. Les officiers disposaient d’un pavillon et deux corps de bâtiments servaient pour l’officier de l’artillerie et le gardien du magasin à vivres. D’ailleurs, la citadelle peut compter sur quatre puits ainsi qu’une citerne et le fameux magasin à vivres. Évidemment, les lieux sont aussi occupés par un arsenal, deux magasins de poudre et une prison. Enfin, une chapelle est également à la disposition des soldats.
Seule une porte permet d’accéder au bâtiment, et elle, vous pouvez la voir. Cette construction massive richement décorée symbolise la puissance militaire du roi, illustrée par le tympan, au-dessus : drapeaux, canons, armures et la couronne, évidemment.
Dès 1685, le lieu devient une prison pour les protestants. Et durant la Révolution, se sont plutôt les prêtres réfractaires qui y finissent. Elle garde sa fonction de prison jusqu’en 1873 où elle sert ensuite de point de chute pour les condamnés aux travaux forcés qui seront envoyés vers le bagne de Guyane, principalement. Puis, elle ferme en 1939, avant que les soldats allemands, durant l’Occupation, ne l’utilisent pour tout opposant, avant qu’ils n’y soient eux-mêmes envoyés après la guerre.
Aujourd’hui, c’est toujours une prison qui, comme évoqué plus tôt, ne se visite pas.
Constituée d’un carré de 280 mètres de côté réalisé dès 1681 sur les plans de Vauban, la citadelle bénéficie d’une légère surélévation, avantageuse pour observer l’assaillant de loin et prévenir des attaques. Comme à son habitude, il lui donne cette forme caractéristique d’étoile, lui offrant le luxe de n’avoir aucun angle mort à défendre. La branche de l’étoile la plus au nord se démarque des autres car elle constitue le port de la citadelle, tout en gardant une forme triangulaire. Étant une structure militaire à la base, elle pouvait accueillir entre huit et dix compagnies pour un maximum de 1 200 soldats répartis sur quatre casernes. Les officiers disposaient d’un pavillon et deux corps de bâtiments servaient pour l’officier de l’artillerie et le gardien du magasin à vivres. D’ailleurs, la citadelle peut compter sur quatre puits ainsi qu’une citerne et le fameux magasin à vivres. Évidemment, les lieux sont aussi occupés par un arsenal, deux magasins de poudre et une prison. Enfin, une chapelle est également à la disposition des soldats.
Seule une porte permet d’accéder au bâtiment, et elle, vous pouvez la voir. Cette construction massive richement décorée symbolise la puissance militaire du roi, illustrée par le tympan, au-dessus : drapeaux, canons, armures et la couronne, évidemment.
Dès 1685, le lieu devient une prison pour les protestants. Et durant la Révolution, se sont plutôt les prêtres réfractaires qui y finissent. Elle garde sa fonction de prison jusqu’en 1873 où elle sert ensuite de point de chute pour les condamnés aux travaux forcés qui seront envoyés vers le bagne de Guyane, principalement. Puis, elle ferme en 1939, avant que les soldats allemands, durant l’Occupation, ne l’utilisent pour tout opposant, avant qu’ils n’y soient eux-mêmes envoyés après la guerre.
Aujourd’hui, c’est toujours une prison qui, comme évoqué plus tôt, ne se visite pas.
